DIANA WYNNE JONES
Je lance ce topic pour savoir ce que vous avez pensé des livres de Diana Wynne Jones si vous en avez lu, car personnelement, je trouve ceux que j'ai eu la chance de trouver géniaux, notamment "Ma soeur est une sorcière" (surtout à cause du Chrestomanci XD) et "Le chateau de Hurle/Howl" (qui a inspiré le film de Miyazaki "Le château ambulant").
A ceux qui n'ont lu aucun des livres, je conseille vivement de le faire !
Je vous fait une brève description de ceux que j'ai lu :
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MA SOEUR EST UNE SORCIÈRE :
Chat et sa grande soeur Gwendoline, après un terrible naufrage, se retrouvent tous les deux orphelins, et sont pris en charge par le conseil municipal de leur ville. On les confie à une vieille sorcière, très gentille bien qu'un peu gaga sur les bords, qui propose à Gwendoline de lui enseigner la magie (qui est un enseignement assez courant).
Gwendoline s'avere vîte très douée, et la vieille femme souhaite lui trouver un meilleur professeur qu'elle même. Mais les meilleurs professeurs de magie exigent beaucoup d'argent. Aussi, quand Gwendoline retrouve dans les ancienes affaires de ses parents des lettres de menaces provenant du Chrestomanci en personne, les choses s'arrangent.
En effet, le Chrestomanci est un puissant (très puissant mage), et le professeur accepte volontier d'enseigner la magie à Gwendoline en échange de ces fameuses lettres.
Gwendoline devient, au fil du temp, de plus en plus désagrable avec Chat. D'ailleur, Chat se rend compte au fur et à mesure que sa soeur commence de plus en plus à considerer la gentille vieille dame qui les élève comme "un vieux porte manteau".
Un beau matin, Chat découvre dans la cuisine un homme grand et majestueux, qui s'avere être le Chrestomanci ! Chat est tès impresionné, et comprend peu après que Gwendoline avait envoyé une lettre au Chrestomanci ("ce devait être effectivement une lettre bien touchante"), de façon à lui soutirer de la compassion.
Le Chrestomanci venait expliquer à Gwendoline qu'il serait très heureux de les prendre chez lui, mais il repartis très vîte.
Peu après, Chat et Gwendoline s'installerent au somptueux chateau du Chrestomanci. Cependant, dés le premier jour, il explique à Gwendoline qu'il refuse qu'elle exerce la magie dans l'enceinte du chateau. Déchainée, celle-ci va déclencher une longue série de catastrophe dans l'espoir que le Chrestomanci les chasse Chat et elle de son chateau, mais sans succes : il reste calme et souriant, tout en étant très provoquant, ce qui finit par rendre Gwendoline folle de rage. Elle continue de provouer catastrophe sur catastrophe, et au final, le puissant mage finit par craquer. Il lui retire ses pouvoirs magiques, et donna deux giffles à Chat parce qu'il n'avait rien tenté pour arreter sa soeur.
Le lendemain de cette mémorable correction, Chat vient voir sa soeur dans sa chambre mais... La personne qui dormait à sa place n'était pas Gwendoline. Elle avait le visage, les cheveux, les yeux, la voix et la taille de Gwendoline, mais ce n'était pas Gwendoline.
Je vais éviter de raconter la suite : ça m'embeterai de tout raconter ^_^ ! Si vous trouvez que je résume mal, je tenterrai de modifier mon résumé. Disons que je n'ai pas le livre sur moi, alors évidemment, ça n'aide pas.
C'est un roman que j'ai adoré à cause du Chrestomanci : son comportement aimable et patient, les longues descriptions de ses nombreuses robes de chambres XD, les passages tordants durant lesquels il donne l'impression d'être completement naïf, et bien d'autres choses m'ont fait hurler de rire ! De plus, il y a plus d'action que de description, ce qui est très agréable (depuis que j'ai essayé "le seigneur des anneau", je deteste les trop longues et tortueuses déscriptions). L'histoire est magnifique, mais c'est d'autant mieux losqu'on a lu "les 9 vies du magicien" avant, car c'est en réalité une suite.
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LE CHÂTEAU DE HOWL :
Sophie Chapelier a 18 ans, et vit avec sa belle mère, sa soeur et sa belle soeur après la mort de son père. Sophie sait, pour avoir beaucoup lu, que les ainés ont peu de chances d'avoir un existence interressante. Un jour, la belle-mère, Fanny, décide d'envoyer ses filles en apprentissage. Lettie sera mise en apprentissage Chez Savarin, un patissier, Martha sera envoyée chez Annabel Bonnafé pour apprendre la magie, et Sophie, elle, se résigne à rester pour tenir l'ancienne chapelerie de son père.
Après le départ de ses soeur, Sophie sort peu, et reste surtout cloitrée à la chapelerie pour confectionner ses chapeaux auquels elle promet des destins fabuleux qui semblent se réaliser.
Mais un jour, lors de la fête de Mai, elle se decide à sortir de la chapelerie pour rendre visite à Lettie, qu'elle n'a pas vue depuis longtemp. En sortant, elle se fait accoster par un beau jeune homme qui la compare à une "petite souris grise" et lui propose de l'accompagner. Sophie, gênée, refuse timidement et s'enfuit.
Arrivée chez Savarin, Sophie apprend que Lettie et Martha ont échangé leurs places en prenant l'apparence de l'autre. Elle est donc en train de parler à Martha. Celle-ci s'inquiete pour elle, et estime que Fanny l'exploite.
En rentrant, Sophie reçoit une cliente particulierement désagréable, qui se revele être la sorciere du desert. Mais Sophie, de très mauvaise humeur, s'emporte contre la sorcière qui la transforme en... Vieille femme ! Puis, elle repartis.
Sophie décide de s'en aller et quitter la chapelerie... Hélas/Heureusement, elle croisera la route du mystèrieux magicien Howl, un sorcier immature, bordelique et fénaiant...
Pour ceux que ça pourrait éventuellement interresser, j'ai écrit en petit un extrait du livre (qui n'est pas très révélateur, ou du moins pas assez pour que j'ai des remords à le poster) :
- Citation :
- Elle arriva sur le palier et, ô surprise, trouva Howl sur le seuil de sa chambre. négligemment appuyé au chambranle d'une main, il bloquait entièrement le passage.
-Non, non, pas question, dit-il aimablement. Je préfère qu'elle reste sale, merci
Sophie en resta bouche bée de stupeur.
-Par où êtes vous revenu ? Je vous ai vous sortir !
-C'est ce que je voulais. Vous vous êtes déchainée avec Calcifer et le pauvre Michael. Il tombait sous le sens que ce serait mon tour aujourd'hui. Et, contrairement à ce que Calcifer a pu vous dire, je suis un vrai sorcier, figurez-vous. Vous n'aviez pas imaginé que je puisse recourir à la magie ?
Voilà qui ruinait toutes les hypothèses de Sophie. Pourtant, elle aurait préféré mourir plutôt que de l'admettre.
-Tout le monde sait que vous êtes un sorcier, jeune homme, dit-elle d'un ton sévère. Mais cela n'empêche pas votre chateau d'être l'endroit le plus sale que je connaisse au monde.
Elle inspecta la chambre par dessus la longue manche bleue et argent de Howl. Le tapis était jonché de débris, comme un nid d'oiseau. Elle aperçut des murs caillé, une étagère surchargée de livres dont certains paraissaient très louches. Pas de coeurs grignotés empilés quelque part ; ils étaient sans doue cachés derrière l'énorme lit à colonnes ou en dessous. Les rideaux de ce lit, gris de poussière, empêchaient de voir sur quoi donnait la chambre. Howl agita sa manche sous le nez de Sophie.
-Hé, vous ! Assez fureté comme ça !
-Je ne furète pas, protesta Sophie. Mais cette chambre, c'est... c'est...
-Oh ! Si, vous furetez, s'emporta Howl. Vous êtes une vieille bonne femme terriblement fureteuse, horriblement tyranique et effroyablement propre ! Contrôlez-vous, au lieu de nous persécuter tous !
-Mais c'est une porcherie ici ! s'écria Sophie. Et je ne peux pas m'empecher d'être ce que je suis !
-Bien sûr que si. Et moi, j'aime ma chambre comme elle est. Vous devez admettre que j'ai le droit de vivre dans une porcherie si j'en ai envie. Maintenant, descendez et trouvez autre chose à faire, de grâce. Je deteste les querelles.
Sophie ne pouvait que rebrousser chemin en boitillant, accompagnée du cliquetis de son seau. Elle était un peu perturbée, et très surprise qu'il ne l'ai pas jetée dehors à la minute. Mais comme ce n'était pas le cas, elle réflechit à ce qui convenait de faire tout de suite. Elle ouvrit la porte voisine de l'escalier, découvrit que la pluie avait presque cessé et descendit dans la cour, toute contente Puis elle amorçat une remise en ordre radicale des montagnes d'immondices ncore ruisselantes. Il y eu un bruit métalique et Howl réapparut, trébuchant sur une grande plaque rouillée que Sophie s'apprêtait à déplacer.
-Non, ici non plus, dit-il. Vous êtes une terreur, décidément ! Ne touchez pas àç cette cour. Je sais exactement ou se trouve chaque chose. Si vous mettez votre nez là-dedans, je serai incapable de retrouver ce dont j'ai besoin pour mes sortilèges de transport.
C'est qu'il y avait probablement dans un coin un paquet d'âme ou une boîte de coeurs mastiqués, traduisit Sophie. Elle se sentit comme pieds et mains liés.
-Mais enfin, c'est justement pour faire la ménage que je suis ici ! tonna-t-elle.
-Alors il faudra que vous trouviez un nouveau sens à votre existence, repartit Howl.
L'espace d'un instant, il parut sur le point de perdre son calme. Ses étranges yeux pâles décrocherent à Sophie un regard furieux. Mais il se maîtrisa pour dire tranquillement :
-Allons, rentrez à la maison en vitesse, vieille chouette déchainée, et trouvez un autre jeu avant que je ne me mette en colère. Je déteste me mettre en colère.
Sophie croisa ses bras maigres. Elle n'aimait pas du tout le regard glacial de ces yeux transparents.
-Naturellement, vous detestez vous mettre en colère, rétorqua-t-elle. Vous detestez tout ce qui vous dérange, non ? Vous êtes le champion de la dérobade, voilà ce que vous êtes ! Vous vous défilez devant tout ce que vous n'aimez pas !
Howl grimaça et eu un sourire contraint.
-Bon, ça suffit, dit-il. Comme ça, chacun sera sans illusion sur les défauts de l'autre. Maintenant, rentrez à la maison tout de suite. Allez ouste !
Il marcha sur Sophie pour la faire reculer vers la porte. Dans un mouvemant, sa longue manche se prit au bord de la plaque métallique et le brocart se déchira.
-Damnation ! s'exclama-t-il en saisissant la pointe de tissu à moitier arrachée. Regardez ce que vous me faites faire !
-Je peux le réparer, dit Sophie.
Howl lui décrocha un autre regard glacial.
-Ah, vous recommencez ! Vous devez adorer la sevitude !
Il fit délicatement passer le tissu déchiré entre les doigts de sa main droite. La soie bleue et argent en sortit intacte.
-Voilà ! s'écriat-il. C'est compris ?
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Que du bonheur ! J'éspère que certains d'entre vous se lanceront dans la lecture de ces merveilleux livres *0* !!!
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